Notre tipi
Grand-Nord Canadien
Suivi d'une piste de loup
Rivière des montagnes blanches (Canada)
Trace de Loup
Qui est gravée dérrière chaque GEORGETTE
C’est au retour de l’expédition que vous créez GEORGETTE ?
Non, l’idée est là mais il faudra attendre un peu plus de 10 ans. Le retour en France est difficile… Cependant je m’occupe du film, c’est ma grand-tante et ma mère qui m’aident financièrement parce que la post-production coute cher. Ce film va me permettre de gagner ma vie, d’être autonome en le présentant surtout dans des écoles. Et je vais être invité au festival de l’aventure des Angles grâce à Madeleine Griselin. Ça va être une semaine formidable ou je vais côtoyer des grands aventuriers comme Éric Tabarly, Jean-Louis Etienne, l’équipe Cousteau…, et je vais faire vivre à ma jeune compagne et à ma mère une semaine hors du commun. Ensuite c’est dur de revenir à la maison dans le quotidien. La vie économique est compliquée, dur dur pour arriver à gagner un petit SMIC, mais la vie de passion continue.
Vous êtes donc en couple à ce moment-là ? Oui j’ai rencontré Catherine à Saint Lizier avant mon départ en expédition. Elle est originaire de Montpellier comme moi et venait en vacances ici chez sa grand-mère. Catherine a 9 ans de moins que moi et nous partageons la passion de la nature. (extrait du reportage de Mam's cook 3 juin 2017).
Le brevet
Au début de notre projet avec mon épouse, beaucoup de personnes, même dans notre propre famille nous prenaient pour des utopistes.
Nous, nous avons même dépensé le peu d'argent que nous avions pour déposer un brevet d'invention, les nouvelles fonctions techniques du couvert, le permettaient. Notre espoir était qu'un jour, grâce à cette idée, nous puissions financer un conservatoire des traces et une école de l'ichnologie pour apprendre et transmettre grâce à la science de l'interprétation des empreintes : un vrai projet de vie.
Les responsables du cabinet juridique qui nous ont aidé à déposer le brevet, nous ont dit : « Il y a une idée comme la votre sur 1000 qui aboutit mais vous pouvez y arriver, nous allons vous aider. »
Nous avons payé les taxes obligatoires mais ils nous ont fait cadeau des honoraires nous permettant d’aller au bout de la protection industrielle.
La rencontre avec deux André
André Trigano et André Daguin.
Le premier, m'avait soutenu pour mon expédition dans le Grand Nord en me fabricant un petit tipi, et m'a dit : « c'est une bonne idée, facile à copier, vous devriez vous protéger ».
Le second, André Daguin rencontré à Auch dans son restaurant étoilé l'Hôtel de France c'est exprimé en disant : « Je pensais que vous alliez m'amener un gadget mais c'est sans doute une bonne idée, prenez contact de ma part avec la chambre de commerce de l'Ariège et s'ils ne veulent pas vous accompagner, revenez me voir ».
Monsieur Daguin était à l'époque président de la chambre de commerce du Gers et président de L'UMIH national.
Le psycho socio
Sous l'égide du comité d'expansion économique de l'Ariège un test de dynamique de groupe a été organisé et filmé à Montauban. 10 personnes sélectionnées, d'âge et de sexe différents ont participé au test.
La conclusion du test a été sans appel.
On arrive à manger avec mais ça ne marchera jamais pour la raison suivante :
quand on est un jeune enfant, on mange avec une cuillère ; en grandissant, on mange avec des fourchettes puis on revient à la cuillère à la fin de notre vie.
Donc manger avec un couvert qui ressemble à une cuillère n'avait pas d'avenir.
Tout cela n'était pas très encourageant…
Ercuis un partenaire potentiel
• Profitant d'un voyage à Paris où j’avais rendez vous avec M. Yves Coppens, j'ai pu rencontrer madame Anne Favelli, responsable de création de la société Ercuis, Orfèvre réputé. Ercuis et Christofle font partie des plus prestigieux orfèvres français. Cette dame, rencontrée environ 15 minutes dans un bistrot parisien, m'a dit : « Les journalistes nous demandent si nous avons des créations pour l'an 2000. Votre couvert peut-être intéressant ».
Après avoir subi de nombreux refus, je rencontrais enfin quelqu'un qui pouvait jouer un rôle majeur ! Je décidais de lui laisser mon prototype pour qu'elle le montre à son directeur.
Les jours qui suivirent furent pleins d'espoir puisque le directeur fit le tour de tous ses bureaux en disant « Regardez, j'ai trouvé la cuillère à profiteroles ».
Le premier prototype fut raté, le second parfaitement réussi et présenté au salon Equip'Hotel. Le conservatisme français étant plus fort que les velléités d'innovation, Ercuis abandonna le projet en ayant tout de même la loyauté de nous laisser le prototype réalisé. Nous avons essayé le convaincre une société allemande mais sans succès, l'aventure s'arrêtait là, nous n'avions plus d'espoir de faire aboutir ce projet...
La rencontre avec Daniel et Virginie Boulenger,
hasard ou Providence ?
Plusieurs mois après l'abandon d'Ercuis, deux ingénieurs achètent une maison sur la place de notre village à Saint Lizier. Elle, est ingénieur arts et métiers, lui, ingénieur automobile. Mon épouse les invitent à partager un repas au cours duquel nous racontons notre histoire et montrons le prototype finalisé. Ce fut comme un coup de foudre. Ils avaient beaucoup voyagé, États-Unis, Australie… Et même s'ils avaient déjà vu des cuillères fourchettes, ils n'en avaient jamais vu avec ce design et cette fonctionnalité. Voyant que nos aptitudes commerciales laissaient à désirer, ils nous proposent de réfléchir au potentiel du projet.
Daniel et Virginie firent un emprunt personnel à la banque pour financer les outillages en acier, faire le packaging et participer au premier salon professionnel. C'est au cours de ce premier salon qu'ils concrétisèrent une première commande pour Alain Ducasse et ses restaurants Spoons. Quatre ans plus tard, ils vendaient trop peu de GEORGETTE pour pouvoir continuer. D'autres projets les attiraient. Ils nous ont proposé de racheter notre bébé avec : la marque GEORGETTE, le stock, les outillages et le carnet d'adresse clients. Le choix était difficile à faire à cause du coût, mais les conditions d'achat nous permirent de reprendre en main l'ensemble du projet.
Paul Fontvieille récidive :
Premier chef restaurateur au monde à avoir osé mettre le couvert GEORGETTE à sa table, Paul Fontvieille, devenu un ami ambassadeur, nous propose de mettre ses compétences et celles d'une partie de son équipe à notre disposition pour créer un dossier de presse capable de nous aider à valoriser notre GEORGETTE.
Un graphiste et photographe professionnel, Raphaël Kann a permis de finaliser un dossier de presse et différents outils de communication à la hauteur professionnelle du projet de développement.
Pendant ce temps, nos recherches pour trouver un distributeur furent veines, nous n'étions toujours pas pris au sérieux…
La vente en ligne:
Christophe, notre " bras droit "acteur majeur dans notre petite entreprise : Voyant que nous avions les pires difficultés pour convaincre un distributeur de prendre notre GEORGETTE, crée un site Internet qui permet la vente en ligne et une meilleure présentation du couvert.
Cette réalisation allait permettre à l'entreprise de décoller rapidement.
La médiatisation :
Alexandre, le journaliste de l'Agence France-Presse :
Par le plus grand des hasards, un journaliste de l'Agence France-Presse apprends l'existence de notre couvert et fait un papier court mais efficace. L'article est repris par de nombreux médias : le monde, le figaro, ouest France, M6, France télévision… Le site de vente en ligne fonctionne à fond, chaque jour nous expédions de nombreux colis de GEORGETTE. Ces ventes nous permirent de faire de la trésorerie utile pour créer la GEORGETTE pour gaucher et un an plus tard la demoiselle GEORGETTE à la fois droitière et gauchère.
GEORGETTE à New-York :
Le couvert ariégeois a séduit Ariane Daguin, patronne aguerrie de D'Artagnan, son entreprise installée dans la Grosse Pomme qui produit foie gras, volailles, terrines et autres produits gascons. Elle allait fêter les 30 ans de sa société, après quelques semaines de réflexion, Ariane Daguin commande 700 GEORGETTE qu'elle offre... au gratin des chefs français et américains aux États-Unis.
Les distinctions :
- (2016) Médaille d'or au Concours Lépine International de Paris
- (2016) Médaille d'or au Concours Lépine Européen de Strasbourg
- (2017) Prix de l'observeur du design
- (2017) Médaille d'or au salon international des Inventions de Genève
- (2018) Médaille d'or au Concours Lépine Méditéranéen de Montpellier (Le GEORGE)
- (2019) Lauréat du snacking d’or (GEORGETTE biodégradable)
Les produits vendus sous la marque GEORGETTE accompagnent un projet de fondation à caractère éducatif, scientifique et artistique porté par Catherine et Jean-Louis Orengo créateurs du couvert éponyme. Ce projet est soutenu par Yves Coppens Paléoanthropologue au Collège de France. En savoir plus
TRACKS & GEORGET
8 route de Miguet
09190 Saint-Lizier
+33 (0) 9-62-14-31-81
contact@lageorgette.com